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des jours et des livres
22 octobre 2013

Qu'avons-nous fait de nos rêves ? Jennifer Egan, Points

 

egan

 

Qu’avons nous fait de nos rêves ? avait au départ tout pour me plaire, le sujet (le rock’n’roll, des quadras désabusés), de bonnes critiques, et le Prix Pulitzer. J’ai vite déchanté. Dès les premières pages nous faisons connaissance avec Sasha, cleptomane, trentenaire, assistante d’un producteur musical Bennie Salazar. Ce même Bennie Salazar, divorcé, a délaissé la cocaïne pour les paillettes d’or…De chapitre en chapitre, nous passons d’un personnage à un autre, d’une période à une autre. On perd très vite nos repères. Il y a beaucoup plus de personnages que ce à quoi je m’attendais, comme l’annonce la quatrième de couverture, je pensais que ce roman se concentrait sur l’histoire de quatre personnages, les quatre y sont bien mais beaucoup d’autres gravitent autour d’eux, ont droit à leur chapitre et sont tout aussi importants. Ce qui m’a profondément dérangée à la lecture de ce roman, c’est qu’aucun des personnages n’a retenu mon attention, je ne les ai pas trouvé attachants, ils ont chacun trop de tares pour être crédibles, d’ailleurs j’en ai oublié bon nombre, parfois, j’ai eu du mal même à identifier qui était le narrateur. Le sujet de ce roman est un sujet en or, ici, Jennifer Egan n’arrive pas à m’émouvoir une seule seconde, la construction narrative élaborée m’a même gênée, et les PowerPoint, la lecture en est indigeste…C’est une énorme déception avec l’impression d’avoir franchement perdu mon temps, j’ai hésité à le laisser tomber plusieurs fois, mais je ne l’ai pas fait car naïvement je pensais que ça allait s’arranger…Ma naïveté me perdra…

 

 

 

ABC REDIMENSIONNE

challenge romancieres us redimensionné

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Commentaires
A
Exactement comme toi, j'ai été très vite perdue et si ça n'avait été un SP, je l'aurais balancé par la fenêtre surtout quand je suis arrivée aux PowerPoint, arrrkkk ! Le fait que ce soit un Pulitzer m'a laissé espérer qu'il y aurait quelque chose à sauver mais que nenni ! Bienvenue au club des naïves ! :D
S
J'ai eu la même impression avec le Goncourt 2011 que je continuais en me demandant ce que je n'avais pas compris...
M
Quand on n'arrive pas à s'identifier aux personnages et qu'en plus le style de l'auteur ne suscite en nous aucune émotion, c'est mort. Dans ce cas là, je ne termine jamais le livre, je zappe et je n'en parle pas sur le blog. Le sujet et le titre sont bien tentants, je ne connais pas du tout cet auteur.
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