Nous étions les hommes, Gilles Legardinier, Fleuve noir
Après la lecture de « Demain j’arrête ! », je retrouve Gilles Legardinier avec son précédent roman « Nous étions les hommes », un autre genre, un polar, dévoré en un week-end ensoleillé. On est immédiatement happé par ce roman original au rythme palpitant.
A Edimbourg, le docteur Scott Kinross travaille avec une jeune généticienne, Jenni Cooper, sur le moment précis où un malade d’Alzheimer bascule irréversiblement dans la démence, quand l’individu se trouve vidé de son essence. Qu’arriverait-il si cela arrivait à l’humanité entière ? Au combat que mènent les chercheurs et les familles contre la maladie, se greffe la lutte contre les laboratoires et la puissance pas seulement financière que cette découverte représente.
Naturellement les recherches de Kinross et Cooper attirent toutes les convoitises et les voici bientôt en danger…
« Nous étions les hommes » tient le lecteur en haleine du début à la fin. Tout l’art de Legardinier réside dans le développement des personnages, symboles de la lutte pour la conservation de l’espèce humaine, au service d’une intrigue savamment orchestrée.